Adénopathies cervicales: une maladie à ne pas oublier dans le diagnostic différentiel
La lymphadénopathie périphérique (LAP) est un motif fréquent de consultation.

Les étiologies possibles sont multiples: infection, malignité, troubles auto-immuns, origine iatrogène ou encore médicamenteuse. L’origine est le plus souvent bénigne et localisée particulièrement en cas de localisation cervicale. En effet, 75% de toutes les LAP sont localisées et 50% sont situées dans la région tête et cou. Les patients âgés de plus de 40 ans ont un risque plus élevé (4%) d’avoir une LAP d’origine maligne que ceux de moins de 40 ans (0,4%).
Bilan
Une anamnèse détaillée est essentielle afin de déterminer l’étiologie de la LAP.
Examen biologique et en particulier sérologique complet et systématique
Exploration radiologique des adénopathies cervicales
Le gold standard reste la biopsie à l’aiguille guidée par l’imagerie, voire une exérèse ganglionnaire complète en cas de suspicion de lymphome ou de métastase d’une tumeur solide.
Pronostic et traitement
Le pronostic et le traitement dépendent bien sûr du diagnostic étiologique.
Remarque
Le nombre de cas de MST (maladies sexuellement transmissibles) dont la syphilis a augmenté en Belgique ces trois dernières années, et ce dans les trois régions du pays. Sur les cas de syphilis rapportés, la majorité (85,4%) sont des hommes; 76,2% des patients ont eu des contacts bi- ou homosexuels. Le risque de réinfection est de l’ordre de 29%. Il s’agit donc bien d’un diagnostic qu’il ne faut plus négliger/oublier.
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L'article complet est paru dans la revue Actualités hémato-oncologiques du Groupe santé CHC (juin 2021).
Auteurs: Dr Marie-Pascale GRAAS, Dr François DISTER, Dr Gauthier NAMUR, Dr Noëlla BLETARD, Dr François RENIER
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