la thrombectomie mécanique et la prise en charge de l'AVC
Le CHC est un centre de référence pour la prise en charge de l'AVC (accident vasculaire cérébral).
Une garde 7j/7 et 24h/24 est assurée pour les victimes d’AVC par une équipe de 10 neurologues et 3 neuroradiologues interventionnels, ce qui garantit l’
accès urgent aux traitements, selon l’adage
Time is brain.
La rapidité de la prise en charge est assurée grâce à un
trajet de soins bien précis, ciblant chaque étape:
- l’arrivée aux urgences
- l’évaluation diagnostique du patient
- l’indication thérapeutique
- le traitement
- le suivi monitorisé en unité neurovasculaire les premiers jours après la prise en charge.
Les
traitements proposés sont
- la thrombolyse, qui vise à désagréger le thrombus ou caillot sanguin par l’injection d’un médicament dans le sang
- la thrombectomie mécanique, qui permet d’aller capturer et emporter un thrombus plus important en introduisant un cathéter au niveau de l’artère fémorale (pli de l’aine).
Mieux comprendre la prise en charge de l'AVC au CHC
version courte (octobre 2021)
10 ans de thrombectomie mécanique
Débutée en 2011, la thrombectomie mécanique est désormais réalisée en routine au CHC, avec 101 procédures réalisées en 2019.
La technique a montré son intérêt et surtout la reconnaissance des pairs a joué : un poster scientifique primé lors du congrès mondial de neurologie en 2013, la participation à une étude multicentrique belge (2012-2013) publiée dans Acta Neurologica Belgica… 2015 marque la véritable reconnaissance de la thrombectomie, grâce à cinq études scientifiques qui ont démontré les avantages de cette nouvelle approche. La reconnaissance progressive s’installe. La fiabilité et la disponibilité de l’équipe de neuroradiologie interventionnelle, avec une garde 24h sur 24, 7 jours sur 7, font le reste.
De 2015 à 2019, le nombre de thrombectomies réalisées annuellement par l’équipe du CHC passe de 31 à 101 patients. Le recrutement de ces patients dépasse bien sûr les seuls sites du CHC et de son réseau. Les hôpitaux de la province mais également des provinces limitrophes envoient de plus en plus de cas vers le CHC.
